Bien qu’en quantités moyennes, les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Zarzis ont tout dévoilé, mettant à nu une infrastructure de base qui laisse encore à désirer.
L’on pointe du doigt les lacunes et la défectuosité du travail réalisé par des entrepreneurs chargés par la Steg, la Sonede, l’Onas, la municipalité, sans contrôle ni suivi. Il y a lieu, également, de signaler les fréquents retards accusés par un système d’octroi des marchés publics resté, jusque-là, archaïque et grippé.
Des chantiers qui ne sont pas de bonne facture
Ainsi, les grands chantiers réalisés par le ministère de l’Equipement n’ont pas été de bonne facture. Pour preuve, la route réaménagée au centre-ville, il y a une semaine, demeure difficilement praticable, après la dernière pluie. Bien entourée de diverses commodités, cette artère est devenue semblable à une piscine, impraticable pour les piétons et les écoliers qui veulent passer d’un trottoir à un autre. La route RVE 972 qui longe le littoral n’est plus visible en raison des flux d’eau de la mer débordant des égouts et des canalisations d’évacuation. L’éclairage public, les constructions anarchiques, les ralentisseurs, les panneaux de signalisation qui sont soit rouillés, soit invisibles et cachés derrière des branches d’arbres… Une situation qui a contraint plusieurs étrangers à vendre leurs maisons et rentrer chez eux.
Cela ne date pas d’aujourd’hui
Cela ne date pas d’aujourd’hui. Ce constat dérangeant s’est aggravé, ces dernières années. Et même les conseils municipaux, qui se sont succédé à la commune, avant leur dissolution, n’ont pu changer la donne. Ils n’ont pas su gérer leurs affaires locales.
Chacun d’eux a fait ce que bon lui semblait. Il n’est pas question de continuer ainsi. Il est temps de remettre tout en ordre et faire en sorte de se rattraper, à même de procéder au contrôle des chantiers en cours. Revoir les cahiers des charges y liés pour rectifier le tir s’avère aussi de mise.